« Un pour tous – tous pour un »

Penser à son intérêt personnel au dépens de l’intérêt général ne paie pas.

Les sociétés où chacun agit dans son propre intérêt plutôt que pour l’intérêt général vivent moins bien que celles qui font le choix de l’intérêt du groupe. Paradoxalement, ceux qui pensent à leur intérêt personnel aux dépens du groupe sont ceux qui veulent émigrer vers des pays plus développés et plus riches qui ont fait le choix des droits humains et de l’entraide.

Les pays du monde les plus riches sont ceux où il y a de la solidarité.

Les humains sont des animaux grégaires et se sont développés en coopérant. L’être humain seul, comme dans le cas des enfants sauvages par exemple, vit comme un animal et a du mal à survivre. Les premières sociétés se sont constituées pour avoir des murs (qui protègent) et du grain (pour se nourrir). Les allégories de la patrie nourricière nous rappellent que traditionnellement on fait société pour protéger et nourrir.

La solidarité est une tradition qui a permis à l’humanité d’élever son niveau de vie, avec des personnes plus riches et des élites mais pas de façon démesurée comme aujourd’hui où les riches gagnent beaucoup plus et de manière extrême par rapport aux pauvres.

Exploiter les autres pour son propre profit rend moins riche que de s’intégrer dans une société solidaire.

Penser aux autres permet à chacun de vivre mieux individuellement que quand chacun pense à soi. La solidarité permet à tous de mieux vivre. C’est dans notre intérêt individuel d’aider les autres.

Aux Etats-Unis, les Etats qui sont les plus riches sont ceux qui sont démocrates, du côté des droits humains. Ils sont même solidaires avec les Etats républicains qui reçoivent de nombreuses subventions provenant des Etats avec des gouverneurs démocrates. Ces Etats surtout au Sud ne pourraient pas maintenir leur niveau de vie sans ces aides. Or ce sont ces mêmes Etats qui favorisent les idées du chacun pour soi et de l’asservissement des autres à leur profit (dans le passé, l’esclavage). Les Etats du Nord se sont développés et se sont enrichis parce qu‘ils ont cette mentalité d’entraide. En effet, en mettant en place des infrastructures disponibles pour tous (hôpitaux, justice, police, routes, eau potable, assainissement, écoles, etc. ), en rémunérant correctement leurs travailleurs et en utilisant des machines, ils ont augmenté leur productivité et le bien-être de tous. Aujourd’hui, les socio-démocrates ne veulent pas se mélanger avec les plus pauvres. Ils leur donnent de l’argent pour les tenir à l’écart et les exclure de tous espoir d’améliorer leur condition. Les démocrates ne mettent plus en oeuvre leurs idées.

Liberal Hypocrisy is Fueling American Inequality. Here’s How. | NYT Opinion – The New York Times: https://www.youtube.com/watch?v=hNDgcjVGHIw

L’Europe, qui promeut activement les droits humains est un des endroit où les migrants veulent aller. L’Union Européenne est basée sur l’entraide. Les pays scandinaves sont exemplaires en ce domaine. En aidant les Etats les plus défavorisés, elle a gagné des marchés. Les règles favorisent le commerce et donc permettent à tous de s’enrichir.

La Suisse est un petit pays qui a misé sur la démocratie et la solidarité. Elle arrive quand même à attirer les personnes fortunées. “La force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres”. Constitution fédérale de la Confédération suisse – https://www.ivs.admin.ch/images/bundesinventar_FR/101.pdf

Singapour est aussi un petit pays qui a tout misé sur la solidarité. C’est une démocratie. Toutes les écoles ont le même niveau, il n’y a pas de quartiers insalubres, les hôpitaux sont de qualité, tous les singapouriens sont logés par l’Etat.

Les droits humains sont et doivent être universels.

Ce n’est pas du néo-colonialisme comme le prétendent les ultra-riches qui profitent en s’accaparant les richesses et les ressources du fait de l’absence de l’Etat dans ces pays. Les moyennes ne permettent pas de mesurer la richesse. Il faut regarder les extrêmes. La solidarité ne peut se produire que dans un Etat très fort et très démocratique.

Les pays sous-développés où règnent le chacun pour soi s’enlisent. Les inégalités sont extrêmes. Dans une communauté, quand des gens tombent dans des extrêmes de pauvreté, cela crée du crime, de la mendicité, de l’insalubrité et des problèmes de santé publique. Cela devient toxique pour l’ensemble du groupe. Très peu de gens gagnent énormément. Tous rêvent d’être ce très peu, mais la plupart n’y ont jamais accès. De plus, les personnes excellant dans leurs domaines n’ont pas accès à la sécurité, à la santé, à la protection de leur travail, à la justice, à l’éducation, etc.

Does Welfare Prevent Crime? the Criminal Justice Outcomes of Youth Removed from Ssi – Oxford Academic – The quaterly Journal of economics: https://academic.oup.com/qje/article-abstract/137/4/2263/6581195

The stark relationship between income inequality and crime – The Economist: https://www.economist.com/graphic-detail/2018/06/07/the-stark-relationship-between-income-inequality-and-crime

Pour lutter contre l’extrême pauvreté, il faut lutter contre l’extrême richesse afin que les Etats aient suffisamment d’impôts pour payer pour cette solidarité. Ceux qui exploitent les ressources naturelles doivent contribuer à l’effort général. Il faut une justice internationale pour que les ultra-riches ne puissent pas échapper au droit du pays. Dès que quelqu’un a de l’argent, ils se désolidarise de son pays et va vivre dans des pays où la population a fait le choix de la solidarité. Il faut qu’ils participent à cette solidarité grâce à une aide au développement technique plus que financière: il faut développer un état et des services publics (police, justice, écoles, ministères des impôts, etc). Déverser simplement de l’argent ou des biens dans les pays sous-développés ne fait qu’alimenter la corruption. Par exemple, les biens donnés sont revendus au marché noir. Il faut une solidarité internationale et renforcer les Etats.

Extreme Inequality and Essential Services – Oxfam International: https://www.oxfam.org/en/what-we-do/issues/extreme-inequality-and-essential-services

Mais la solidarité n’est pas faîte par charité. Les associations font du bon travail mais elles désengagent l’Etat qui en fait moins. Elles déculpabilisent les plus riches, qui donnent moins que leur juste part d’impôt et de manière sélective. Par exemple, ils donnent de la nourriture aux bons chrétiens. Ce n’est plus la société qui est solidaire mais des personnes individuelles qui aident selon leur bon vouloir. Il y a de plus en plus de repas servis au Restos du coeur. L’association ne règle pas le problème. Une personne doit être relogée quand elle vit dans un logement insalubre. Il doit y avoir un revenu universel de base. La solidarité, c’est un ensemble de règles pour éviter que certains vivent dans l’extrême pauvreté. De plus, l’aide au développement et la redistribution des richesses se fait dans l’intérêt des pays qui aident.

En effet, les produits donnés sont achetés dans le pays donateur et servent de subvention déguisée aux travailleurs du pays donateur. Les pays donateurs ont ainsi plus de marchés pour les entreprises de leurs propres pays. Cela évite que les ressources du pays aidé soient capturées par des groupes mafieux. Laisser un pays sans aide, c’est prendre le risque qu’il devienne un foyer d’infection pour les humains et pour les animaux. Par exemple, la fièvre Ebola. Par exemple, les fièvres porcines qui sont transportées par les oiseaux sur des milliers de kilomètres. Par exemple, la fièvre aphteuse, véhiculée par les sécrétions des animaux migrateurs, et qui a eu pour conséquence d’abattre de nombreux troupeaux en Europe. Par exemple, dans la bande de Gaza se développent des maladies telles que la polio ou la tuberculose. L’aide au développement permet aussi de limiter l’immigration vers les pays développés. En effet, si les gens ont une bonne vie dans leur pays, ils ont moins de raisons de vouloir émigrer.

Why US Businesses Need The International Labour Organization – Forbes: https://www.forbes.com/sites/kristenkaufman/2025/09/03/why-us-businesses-need-the-international-labour-organization/

Gaza menacée par la polio, une maladie dangereuse partiellement éradiquée – Nations-Unies: https://unric.org/fr/gaza-menacee-par-la-polio-une-maladie-dangereuse-partiellement-eradiquee/

Pour faire face aux enjeux climatiques, une solidarité, une entraide au niveau mondial est nécessaire. Par exemple, il faut aider les pays émergents à avoir une énergie et des transports propres.

De plus, les comportements d’aide ont de nombreuses conséquences bénéfiques sur le bien-être psychologique et physique. Les comportements d’aide engendreraient des conséquences positives, à la fois par la création d’émotions positives mais également par le renforcement du lien social.

Les bienfaits des comportements de solidarité – Tissot: https://www.editions-tissot.fr/actualite/sante-securite/les-bienfaits-des-comportements-de-solidarite

M, Toumani & Sidiki Diabaté, Fatoumata Diawara – Solidarité (ft. Santigold, Hiba Tawaji… – M – Matthieu Chedid: https://youtu.be/ZEq7q8IMz9U?si=7MwyzQ0Atloaiwrl