Le télétravail et la flexibilité horaire ont de nombreux avantages et sont faciles à mettre en place.

Le cadre légal est déjà en place, le télétravail a été expérimenté pendant le COVID et de nombreuses tâches de bureau sont dématérialisées donc peuvent être effectuées à distance. Cela améliore la vie des citoyens sans qu’il y ait besoin des personnalités politiques, de vote ou de conflit. Avec plus de télétravail, la qualité de vie de tous les citoyens serait améliorée.

Le télétravail n’a pas besoin d’être à plein temps, des formule hybrides sont possibles. L’employé peut venir au bureau seulement quand sa présence physique est nécessaire. Le télétravail ne doit pas être imposé, il peut se faire sur la base du volontariat.

Le télétravail réduit les trajets donc la circulation et la consommation de pétrole. Cela signifie moins de pollution, moins d’accidents, moins de temps perdu dans les bouchons, moins d’argent dépensé en essence et un besoin moins important en infrastructures (routes, parkings, trains, bus, etc.). Cela réduit donc les dépenses publiques. Cela réduit également les retards au travail liés aux embouteillages. Cela réduit aussi le besoin de véhicules par personnes.

Le travail à distance et la flexibilité horaire permettent aux entreprises d’avoir moins de bureaux et donc de réduire les coûts.

Le télétravail et la flexibilité horaire permettent de mieux répartir l’activité et donc de réduire les horaires d’affluence et de pouvoir dimensionner les infrastructures en conséquences. Avec plus de flexibilité horaire, les supermarchés seraient moins débordés, par exemple les samedis, et donc auraient moins besoin de places de parking et moins de stocks donc moins de rayons. Il en va de même pour les commerces en centre-villes. Cela augmenterait également la disponibilité chez les médecins par exemple.

La flexibilité horaire et le télétravail permettent de s’occuper d’avantage des personnes âgées, des personnes malades ou des enfants.

Le télétravail permet de vivre loin des centres urbains où le logement est cher. Vivre dans une banlieue polluée est mauvais pour la santé. S’il y avait beaucoup de télétravail, les loyers en ville seraient moins cher pour ceux qui veulent y résider et la campagne serait revitalisée. Si la campagne était plus peuplée, il y aurait plus de services et de commerces en dehors des centres urbains. Et cela permettrait aux gens de vivre dans l’environnement qui leur convient.

Le télétravail permet aux personnes de ne pas payer un logement cher en ville. Cela a pour conséquence plus d’égalité des chances et donc cela offre aux entreprises plus de talents disponibles. Cela permet aux entreprises de recruter des personnes compétentes mais qui ne souhaitent pas vivre là où l’entreprise est implantée. Le télétravail permet à l’employé d’aménager son confort au bureau comme il le souhaite. Le télétravail permet également d’embaucher des personnes qui ont des infirmités physiques ou mentales. Cela permet aux entreprises de recruter plus facilement des talents.

Cela permet de lutter contre la solitude car les travailleurs pourraient vivre plus près de leurs proches: famille, amis, racines culturelles, associations, etc.

Le télétravail permet à l’employé de faire des siestes ou de faire du sport pendant son temps de pause. Le télétravail permet aussi de cuisiner. Cela réduit les maladies liées au manque d’activité, à la malbouffe ou au manque de sommeil. Cela réduit donc les coûts de l’assurance maladie, assumés par l’ensemble de la population.

Le télétravail réduit le besoin en vêtements. La fast fashion est responsable de beaucoup de pollution.

Le télétravail ne convient pas à tout le monde ni à tout type d’activité professionnelle. Cela ne doit pas être la règle. Il y a des bénéfices sans qu’il soit imposé. Si une partie de la population télétravaillait à temps plein ou non, cela suffirait pour qu’il y ait des bénéfices. Le télétravail doit être opportun.

Il y a des métiers qui ne se prêtent pas du tout au télétravail: les métiers d’accueil, la restauration, les groupes qui doivent être coordonnés, les métiers où il faut de la confidentialité, etc.

Il faut un environnement favorable à la maison et il faut que l’employé aime télétravailler.

Le cadre intermédiaire, le gestionnaire d’équipe peut résister au télétravail car cela rend la gestion de son équipe plus compliquée. Il faut mettre en place des critères très clairs de succès ou d’échec. Il faut des objectifs. Cependant, avoir des objectifs clairs, cela donne du sens à son travail. Il faut savoir ce que l’on attend de ses employés. Dans le cadre du télétravail, le gestionnaire d’équipe ne peut pas surveiller l’employé ni le voir travailler. Etre professionnel, depuis les années 70, c’est s’habiller d’une certaine façon, parler d’une certaine manière, avoir l’air de travailler et avoir un certaine attitude. Ce ne sont plus des compétences. Avec le télétravail, être professionnel, c’est remplir des objectifs quelque soit le temps passé, quelque soit sa manière de parler ou de se comporter. De fait, le télétravail réduit les discriminations. Mais, les employés peuvent craindre d’être mal évalué par le manager. Celui-ci peut lui demander de trop travailler ou, au contraire, le manager peut penser que l’employé n’est pas utile.

Le fait de pouvoir faire son travail à distance à 100% a des risques. En effet, l’employé se retrouve en concurrence avec les travailleurs de pays à bas coût.

Il y a besoin de la présence physique pour favoriser la communication. Quand on est en présence, tout le langage corporel et ce qui se dit dans les espaces de socialisation ont leur importance. Beaucoup de conversations amicales permettent de régler des problèmes sans laisser de traces, sans être enregistré. En télétravail, tout est documenté et cela est un frein à la résolution des problèmes. Les formules hybrides sont plus opportunes.

Dans le monde de l’éducation, les initiatives campus connectés ont fait leurs preuves. Ce sont des universités qui se sont organisées pour offrir un maximum de cours sur internet mais avec de la présence occasionnelle quand cela est nécessaire: travaux de laboratoires, travaux dirigés, etc. Cela permet à des élèves qui ne peuvent pas venir à la grande ville de manière permanente de faire les études qu’ils désirent. Par exemple, ils ne peuvent pas se payer un logement en ville, ils doivent aider un proche, ils ont un handicap, etc. Cela permet une plus grande égalité des chances et donc plus de mobilité sociale et donc plus de personnes compétentes.